LIFTING MÉDICAL OU CHIRURGICAL

Repenser ses idées. Il n'est pas toujours aisé de sortir du cadre habituel, mais voici de quoi stimuler la réflexion et remettre en question les idées préconçues.

L'objectif principal n'est pas de critiquer, mais d'introduire de nouvelles idées, qui peuvent parfois être déstabilisantes, et qui vont inévitablement entraîner une comparaison entre les différentes solutions existantes (publication Y art sfme afme).

Par exemple, l'idée reçue selon laquelle un lifting ne peut être réalisé qu'en enlevant un excès de peau.

Cette idée méconnaît le principe de redistribution concentrante des tissus, qui est le mode d'action des fils crantés, une nouveauté dans le traitement de l’affaissement. "Concentrer la peau" signifie qu'elle retrouve sa longueur initiale, celle d'avant l’affaissement, sans besoin d'être raccourcie par un scalpel. Les fils le font efficacement, et Easylift le fait encore plus pertinemment en agissant sur toutes les zones affaissées.

L'avantage principal de concentrer la peau pour la raccourcir sans la couper est de conserver intacte sa vascularisation, donc sa capacité à être bien nourrie. Bien sûr, EASYLIFT® a ses limites, comme toute technique, et ne convient pas aux peaux trop affaissées. Cependant, ces limites sont bien supérieures à celles généralement mentionnées dans les indications des fils.

Par exemple, la conviction qu'un traitement des tissus profonds est nécessaire pour obtenir un résultat superficiel, impliquant entre autres actions des détachements profonds et des plis musculaires qui modifient les expressions sans véritable nécessité.

L'affaissement est simplement un glissement des tissus superficiels sur les tissus profonds.

Il est donc logique d'empêcher l'allongement cutané au niveau de la surface (peau et graisse superficielle).

Et c'est tout à fait réalisable.

L'expérience avec EASYLIFT® montre qu'une action strictement superficielle, ne mobilisant que le derme et l'hypoderme, sans détachement ni section, est parfaitement suffisante et n'a aucun effet perturbateur sur la dynamique du visage. Contre toute attente, elle est également durable si les fils sont suffisamment nombreux et correctement placés. La concentration des tissus par les fils redonnera du volume et de la dynamique à la peau avec le temps.

Il s'agit donc de créer un cercle vertueux.

Ainsi, il est communément admis que le lifting résout efficacement l'affaissement du visage alors qu'il ne remonte que la partie inférieure, à savoir le cou et l'ovale du visage.

Cependant, on ne peut pas négliger de traiter la partie supérieure du visage, car le traitement de la zone malaire (pommette) est, à notre avis, au cœur d'un traitement liftant où les fils sont les plus efficaces.

Il serait regrettable de s'en passer.

EASYLIFT® vise un résultat beaucoup plus naturel en incluant systématiquement le traitement de la partie supérieure du visage, en particulier les pommettes, mais aussi les tempes. Ce lifting des pommettes (zone malaire) produit un effet remarquable de dynamisation du regard qui manque fortement à la chirurgie.

Il convient de noter que cela répond parfaitement aux attentes des patients, qui se sentent souvent "tristes et fatigués" dès l'âge de quarante ans.

Il en va de même pour la croyance en une durée de vie infinie du lifting chirurgical, probablement idéalisée en raison de la complexité de la mise en œuvre de cette technique.

Selon l'opinion commune des chirurgiens plasticiens, le lifting chirurgical classique n'a une durée de vie que de 5 ans. Ensuite, il doit être entièrement refait, imposant malheureusement une nouvelle dévascularisation des tissus. Ceux qui pensent que le recours à la chirurgie les libère "une fois pour toutes" de leur affaissement sont très largement trompés.

Il faut humblement reconnaître que rien ne dure et que les techniques de fils ne font pas exception à cette règle. Cependant, une solution astucieuse d'optimisation peut prolonger la durabilité du résultat.

EASYLIFT® offre la possibilité unique de retendre les fils à terme (en moyenne après 3 ans et plusieurs fois), ce qui permet de maintenir les résultats d'une implantation de fils sans avoir à tout recommencer.

Il en va de même pour la crainte fréquente que l'implantation d'un fil permanent revienne à porter un corps étranger potentiellement dangereux.

Les fils crantés permanents, couramment utilisés en chirurgie depuis plus d'un siècle, sont d'une excellente neutralité intra-tissulaire (bien supérieure à celle des fils résorbables) et peuvent être implantés sans aucune contre-indication.

Dans la technique EASYLIFT®, où leur utilité constante impose leur permanence, ils restent toujours décelables et seront facilement retirés dans les cas extrêmement rares où cela serait nécessaire.

Leur possibilité d'être retirés est donc une garantie majeure de sécurité.

L'acte chirurgical n'a pas cet avantage discret de posséder une "marche arrière".

Il en est de même pour la perception courante qu'un fil permanent est "plus étranger" qu'un fil résorbable, sous prétexte que ce dernier disparaît avec le temps.

En réalité, le fil résorbable s'avère être bien plus agressif pour la peau qu'un fil permanent très neutre.

Il convient d'opposer l'amovibilité à la résorbabilité. L'expérience démontre qu'il est préférable d'implanter un fil permanent offrant de bons résultats, qui peut être retiré en cas de nécessité (situation assez rare), plutôt que d'utiliser un fil résorbable à effet très limité, censé rassurer du fait de sa disparition ! Manifestement, un peu de pragmatisme est requis.

Il est à noter qu'il arrive que le fil résorbable provoque une inflammation superficielle, qui persiste tout au long de la résorption, et qu'un fil partiellement résorbé ne peut être retiré car il se brise en multiples segments. Cela n'a rien en commun avec le confort offert par la possibilité d'enlever un fil permanent qui dérange.

Logiquement, lorsqu'on attend d'un implant qu'il assure sa fonction de manière durable, il doit être conçu pour être permanent, et non résorbable. Cette vérité s'applique aussi bien aux fils de suspension qu'à l'implant de cristallin, à l'implant dentaire ou à la prothèse de hanche.

Dans un contexte plus technique,

En complément et pour ceux qui sont intéressés par la dynamique qui soutient l'action des fils, il est à noter que le terme "tenseur" ne reflète pas la réalité. En effet, en situation, le fil est tendu et raccourcit une peau qui n'est pas sous tension, mais simplement redistribuée en concentration, sans tension. Ceci est en contraste avec le lifting chirurgical qui "remet en tension" une peau raccourcie.

Cependant, le terme "suspension" reste tout à fait pertinent, mais un fil qui n'est pas attaché en hauteur par un point de fixation ne peut prétendre à être un suspenseur.